Famille, Société

Il n’est pas surprenant de remarquer que plus d’un traîne au bord des lèvres, sans ambigüité aucune, la célèbre phrase » l’argent ne fait pas le bonheur » ou bien encore « je peux bien vivre sans le fric et survivre ». Mais, cela est une vérité ou une contre-vérité?
Le métal blanc est-il indispensable à l’âge d’or de l’Homme? Peut-on concevoir que l’homme contemporain parvienne au bonheur inouï sans avoir un sou de recours au pognon?
Dans cette vie, quand vous n’avez pas l’argent vous êtes inconnu du plus grand nombre. L’argent est un métal précieux blanc et inaltérable que chaque homme désir posséder pour son plus grand bonheur. Pour se prémunir d’un bien matériel, il faut avoir la mainmise sur cette matière qui tant, milite en bien qu’en mal. Le métal blanc est-il indispensable à l’âge d’or de l’Homme. Il faut admettre que oui. Oui parce que,au premier abord, dans cette vie où nous sommes, le matérialisme à outrance a pris le pas sur la vertu. En témoigne le cas de la France où des cambriolages ont lieux toutes les quatre-vingt-dix secondes(90s). Pour les auteurs de ces infamies, sans l’argent la vie n’a pas de sens. Ils s’inscrivent dans la même logique que Jean-Jacques Trivulce qui affirmait à tue-tête:« Trois choses sont absolument nécessaires: premièrement de l’argent, secondement de l’argent, troisièmement de l’argent». Ensuite l’argent, qu’il soit minime ou extrême, machiavélique ou divin, est incontestablement le maître premier de la prospérité de l’Homme. En effet tout le monde admet que pour être considéré comme un haut fonctionnaire, intellectuel et subtil, il faut emprunter les pas de l’écolier, du collégien et de l’universitaire. Or tous ces lieux où l’enseignement et l’éducation sont garantis ne sont guère accessibles gratuitement! Il faut un capital pour payer les frais de scolarité communément appelés « contribution ». Je me rappelle comme si c’était hier, qu’on vidait mes camarades en pleine composition, car étant encore débiteurs. Cela suscite tout beau un haut-le-corps, lorsqu’on apprend que pour être titulaire d’un diplôme, licence, master, il faut des millions pour couvrir vos études universitaires. On comprend là avec aisance qu’irrévocablement, les briques ont leur partition à jouer dans la formation et l’intellectualisme de l’Homme. Il faut donc acquiescer que Théognis de Mégare a raison lorsqu’il dit:« On se lasse de tout, sauf de l’argent». Admettons enfin, qu’à notre ère, parler de bonheur sans un sou de fortune serait une contre-vérité absolue. En effet, le paysan qui vit dans la quiétude mais qui manque de moyens financiers pour soutenir les études de ses enfants ne saurait prétendre à un bonheur total. En réalité, ses enfants malheureux car ne pouvant plus continuer leurs études fautes de moyens , n’en rajouteront qu’à son désarroi. Il ne fera donc que geindre. Devenant ainsi geignard, son bonheur ne sera plus qu’un lointain souvenir. Sur ce, tirons chapeau à Henri Pichette qui a deviné juste quand il disait:« l’argent, c’est la couille des familles». L’argent est donc utile.
En revanche, il faut aussi reconnaître que l’Homme contemporain peut parvenir au bonheur inouï sans avoir forcément recours au papier-monnaie. Le bonheur inouï en réalité, c’est la paix du cœur, la tranquillité sereine de l’âme, la possibilité de vivre sans devoir avaler des poires d’angoisses. Primo quand vous avez l’argent, et que êtes riche, vous vous voyez au-dessus du monde, vous croyez ne devoir respect à quelque personne oubliant que l’épée de Damoclès plane sur votre tête. Vous perdez ainsi votre sagesse au profit égoïsme truculent. Or une maxime dixit:« Mieux vaut sagesse que richesse». Vous ne saurez construire un bonheur dans de telles conditions. Secundo quand vous avez d’immenses viatiques, de richissime vous devenez gardien de nuit parce que voulant protéger vos biens contre les scélérats. Contrairement au pauvre et heureux qui dormira avec aise, le portail ouvert s’il le faut car ne devant des comptes quiconque. On doit donc reconnaître comme Benjamin Francklin que: » le seul intérêt de l’argent est son emploi ».
Grosso modo, l’argent aide, fait le bonheur et nous permet de satisfaire nos besoins fondamentaux. Toutefois son importance n’est pas si primordiale qu’on ne peut s’en passer, on peux vivre pauvre mais heureux et en paix. Personnellement, l’argent est d’une utilité irrévocable. C’est un bon serviteur mais un mauvais maître. Et je pense comme Jules Renard:« Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le».

« Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le » Jules renard

En passant